De la visite!

Introduction

(à lire surtout pour le côté "Rosset" de nos lecteurs bien-aimés)

Arrivés le 26 mai, entre écrits et oraux de Barthélémy, Denis et Thérèse (les parents de Raphaël, pour ceux savaient pas et qui lisent quand même, par curiosité) sont repartis dès le lendemain pour un périple de 9 jours dans la Norvège des fjords. Très très anxieux à leur arrivée, ils ont vite été conquis par la beauté de notre pays d'accueil, témoins leurs mails quotidiens, dont voici un exemple:

Aujourd hui, soleil et ciel tout bleu, 1er nuage gentils vers 13h. Croisiere le matin vers Gudvangen A et R et apres-midi visite de Lerdal en prenant la route de la montagne et Mounette a trouve tellement beau qu'on n'a pas pris les tunnels E16 au retour mais re-la route de la montagne. Paysages sublimes: reste la gastronomie qui ne l'est pas beaucoup entre cervelas et cervelan puis entre gruyere et pseudo-creme de gruyere, et je n'ai jamais vu les rayons de salade dans les supermarches (Mounette ne cherchant guere) Et puis, si les mouettes accompagnent pendant la croisiere, on aurait bien aime un petit renne dans la montagne ......

Bises

Papounet (et Mounette) en voyage de noces

Pendant leur absence nous avons (enfin) fait l'acquisition de deux jolis vélos bleus que nous avons étrenné par une promenade vers la plage avec baignade comme récompense pour l'une... et de nombreux déraillages pour l'autre (la chaîne avait été mal montée, elle ne passait pas dans le dérailleur). A leur retour, malgré une charge de travail bien lourde en ce moment, nous avions posé deux jours pour profiter avec eux du beau temps.

Jeudi: Månafossen version printanière

Au programme de la journée: rendre visite à la Månafossen, la chute d'eau qu'on avait été voir à Pâques, mais dont le débit a bien changé... l'accès aussi, et sans la glace, c'est bien plus simple de grimper!

Après un pique-nique au bord de l'eau, nous poursuivons vers le Gloppedalsura (l'éboulis vu à Pâques, aussi) et puis vers les montagnes où la neige a fondu depuis notre dernier passage. Il en reste des cascades et des ruisseaux partout!

Plus haut dans la montagne, il reste encore quelques traces de l'hiver (dont la fin, bien que brutale, il fait 28 degrés, est assez récente, finalement): on rencontre des icebergs, des banquises en plein travail de dislocation, des névés partout et on passe même entre quelques murs de neige. (cliquez sur les photos pour agrandir)

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Au bout de cette route enchanteresse, il y a un panneau: "vous vous engagez sur une route difficile, elle ne mène qu'à Lysebotn, la dernière partie est constituée de 26 virages en épingles se terminant par un tunnel d'un kilomètre de long, à une seule voie, dans lequel se trouve un virage à 360 degrés. Cela peut être difficile pour les campings-cars. Bonne route!" (on vous aura prévenus, amusez-vous bien, maintenant!) et un peu plus loin "pente à 10%, ralentissez"! Juste avant les dits virages en épingles, on s'arrête au parking de départ de la promenade de demain, le temps de jeter un coup d'oeil sur la vallée depuis le "nid d'aigle", un resto construit en bord de falaise avec galerie au-dessus du vide.

Dans un des virages, on s'arrête à nouveau pour la vue... et puis, enfin en bas, on découvre le camping (que l'on ne recommandera pas). L'endroit est tenu par une française, les hytte sont chères, les lits branlants, il y a une seule cuisinière pour 8 hytter et une auberge, la cuisine est dégueulasse, les douches payantes... mais c'est le seul camping du coin... et quel coin! loin de tout, dans un cadre idyllique, au fond du Lysefjord, au pied de falaises de 800 à 1000m de haut...

Comme il n'est pas très tard, on va faire une promenade au bord du fjord, vers la centrale hydroélectrique (c'est la spécialité de la région, et franchement, on comprend pourquoi!), avec vue sur la promenade de demain.

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Retour au camping, une platée de nouilles, une découverte sinistre: on a oublié de racheter du pain ("c'est bizarre, ca me rappelle quelque chose!") et il n'y en aura pas assez pour petit dej ET pique-nique demain... et il n'y a pas de boulangerie dans le coin... et il est trop tard et on part trop tôt demain de toute façon. Bref, bref, changeons de sujet... un peu de sport pour nos cerveaux: le problème est le suivant: il n'y a pas de rideaux, il fait grand jour et on se lève à 5h demain, comment obscurcir la pièce? finalement, à coup de serviettes et de blocage d'aération on y arrive.

Bonne nuit! la suite demain! (enfin, au prochain épisode, quoi! je sais que vous n'êtes pas pressés!)