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Stavanger-Paris

ou
Comment voyager avec un saumon

Un saumon europe-trotter

Pendant ce temps-là, si vous vous rappelez bien, notre valise (avec le saumon dedans) était partie pour Oslo. Après Oslo, la coquine a jugé que puisque nous prenions notre temps en visitant Amsterdam, elle pouvait s'autoriser un petit détour... pourquoi pas Frankfurt? (y'avait un saucisson, aussi, dans la valise, il voulait peut-être voir ses cousines...) Allons-y, de SAS, voilà notre bagage qui se fait rerouter, lui aussi, mais par Lufthansa! Ce qu'il n'avait pas prévu, c'est que si Amsterdam était bloqué par le gel, Frankfurt était bloqué par le brouillard!

A notre arrivée à Paris, un gentil-monsieur-de-air-france-partenaire-klm nous a raconté sa vie et fait un dossier de courtoisie pour déclarer notre bagage perdu. D'après lui, on aurait du déclarer chez SAS, mais bon, à 23h30, après 2h de queue il a avoué que si on allait au terminal 1, il n'y aurait plus personne. Bref, le monsieur bavard a enregistré notre histoire en nous disant: "il sera livré demain, il est au terminal 1... enfin, appelez quand même SAS pour vérifier".

Le lendemain, chez SAS, ils nous renvoient vers KLM, qui ne répond pas, puis finit par nous dire qu'ils n'ont pas le bagage, qu'ils ne savent pas où il est, mais pas à Roissy en tout cas, et qu'ils ont des centaines de bagages perdus... Je rappelle SAS, tombe sur la même madame, qui me reconnait et avoue qu'elle n'a que deux bagages perdus mais pas le notre, et qu'elle va se renseigner chez Lufthansa. Quand elle rappelle, quelques minutes plus tard, sur l'autre ligne de la maison, le grand frère de Raphaël a un moment de doute quand on lui demande de parler à mademoiselle Rosset... et quand j'attrape le téléphone au vol, c'est pour apprendre que le bagage s'est pris des vacances en Allemagne...

Le dénouement approche le 24 vers 13h, quand enfin, SAS me confirme qu'ils ont retrouvé la bête (le saumon congelé). En fin d'après-midi, Air-France nous propose une livraison entre 18 et 22h... il va falloir changer l'adresse, nous devons fêter Noël en "lointaine" banlieue... tellement lointaine que le chauffeur appellera, vers 21h30, paniqué et perdu dans la forêt... Heureusement, Solange, la tante de Raphaël, a été une télé-guide parfaite, donnant ses indications par téléphone jusqu'au "sapin éclairé dans la cours de l'école, oui l'école est fermée, c'est normal" et au "il doit y avoir deux personnes (en fait, il devait y en avoir plus, j'en ai vu au moins 4 se précipiter dehors pour accueillir le saumon et le saucisson (clin d'oeil)) qui gesticulent sur le trottoir sur votre gauche". Pauvre homme, livrer des cadeaux le soir le noël n'est pas un job facile!

Au passage, je voudrais saluer l'extraordinaire coopération aérienne internationale qui a permis aux cadeaux de 3 petits (et 1 grand) enfants d'arriver à temps pour être glissés dans la hotte/sac à dos de deux super-pères-noëls et un pingouin...

Retour en enfance

Il me faut revenir un peu en arrière pour vous décrire nos vacances sur ru de marivel, à Viroflay. Arrivés discrètement (enfin, on croyait) le samedi 22 au soir (ou plus exactement le 23 à 00h30), nous avons trouvé tout plein de gens qui nous attendaient vaillamment, l'estomac dans les talons... et qui nous avaient préparé une merveilleuse truffade! (pour le coup, ça, ça réchauffe!)

Au programme du dimanche: jeux, confection de bûches, promenade aux étangs de Ville d'Avray (tout aussi gelés que les norvégiens, si ce n'est plus... mais où va le monde?)... A propos de promenade, j'ai appris ma leçon: même quand on ne sait pas où on est ni quelle allée prendre pour rentrer, on n'est pas perdus! (il n'y a que les imbéciles qui se perdent dans la forêt de Fausses Reposes tout comme il ne pleut que sur les cons en Bretagne! (pouffe de rire)) La preuve, on est même pas allés jusqu'à Versailles!

Dans la matinée du 24, premier symptôme d'enfance qui remonte: Barthélémy, taupin à ses heures perdues (c'est pour situer le personnage... c'est aussi le petit frère de Raphaël), a décidé de construire un château avec les éléments de "mon village"... et c'est pas facile!

Barth

Après une escapade désespérante à la Défense pour acheter des sous-vêtements propres (la valise est toujours aux abonnés absents, à ce moment-la), nous retrouvons avec plaisir la maison familiale... et comble de joie: Chantal a apporté de délicieux petits gâteaux de Noël!!! Merci encore!

En fin d'après-midi, les réfractaires à la messe de minuit se retrouvent dans le salon pour une partie endiablée de petits chevaux (deuxième manifestation de l'enfance peu lointaine). Et Robin s'empare de l'appareil photo pour saisir (avec presque autant de talent que son père) les expressions concentrées des joueurs: Manu en pleine réflexion intense et le papa en question qui en tire la langue!

petits chevaux

Quant à Armance, quand je lui laisse le contrôle de l'appareil, elle montre également un certain talent à l'autoportrait...

Armance

L'heure vient de se rendre au réveillon: petite fête de famille à Montfort L'Amaury... seulement 26 (ou 27?) convives, deux pères noëls et un père fouettard (le fameux pingouin, ainsi brillemment rebaptisé par la demoiselle Armance!), un repas bien fourni et délicieux, 4 bûches (maison, svp!) et un nombre incalculable de cadeaux! Sans oublier les intermèdes musicaux au répertoire varié: des interprétations de Chanson + bifluorée plus ou moins remaniées par la fratrie Rosset, aux choeurs familiaux où résonnent "ainsi font font font...", "cerf, cerf, ouvre-moi!" accompagnés de grands gestes accomplis par une vingtaine d'adultes hilares sous les yeux ébahis de la pauvre Léa... Bref, bref, une soirée mémorable, dont je remercie ici tous les acteurs!

Passons rapidement sur les deux jours suivants... où le saumon, ayant fini par débarquer, a infligé à maman Thérèse le supplice d'avaler deux tranches de poisson pour Noël, puis deux soupers tristes pendant que le reste de la famille se régalait de pâtes au saumon... Toutes nos excuses! Puisqu'on est dans la gastronomie, j'ajouterais juste, pour les éventuel(le)s intéressé(e)s que Bruno et moi avons (ré)inventé la recette de la bûche PIMS...

Le secret: envoyez vos (beaux) parents en vacances du côté d'Apt. S'ils reviennent avec un bocal d'yeux (=de clémentines confites), c'est presque gagné... trouvez-vous ensuite un (beau) frère qui maîtrise parfaitement (à deux minutes près) la pâte à biscuit et le sirop sans ébullition ni caramel. Ajoutez un peu d'imagination, le broyat des fruits confits mélangé à son sirop, un glaçage au chocolat et sirop... Mettez au frais longtemps et faites une décoration hivernale ##### On pourra accompagner le gâteau de tranches d'ananas en provenance directe de la Réunion pour un peu plus de fraîcheur (Merci à Erwan et Maud!).

Noël vendéen et nouvel an brestois

Le 27 aux aurores nous partons pour Chantonnay, un village de Vendée où Minoute, la grand-mère maternelle de Malgven habite. Le voyage se passe sans problème et à l'arrivée nous retrouvons Isold à la gare de la Roche-sur-Yon pour une fin de voyage en voiture où j'apprends que quand on sait que "là faut tourner à droite" et que l'on est au volant, on continue tout droit pour pouvoir dire ensuite "je savais qu'il fallait aller à droite!".

Quand nous arrivons chez Minoute nous retrouvons les parents de Malgven, Klervi et Minoute. Nous refetons Noël avec un nouvel échange de cadeaux, celui de Klervi frolant le gabarit acceptable pour notre valise.

Nous passons le reste du temps à manger, et c'est toujours très bon chez Minoute, et à jouer aux jeux de société: Scrabble, Dame Chinoise et Les Aventuriers Du Rail Europe. Isold est une fanatique qui refuse toute pause entre deux parties sauf, bien sur, pour recompter les points si elle a pas gagné (clin d'oeil)

Le samedi 28 au matin Isold s'en va pour l'Ain dans la famille de Thomas pendant que le reste de la famille repart pour Brest. Là nous voyons toute la famille Roudot en 3 jours avec de nouveaux échanges de cadeaux et pour finir le réveillon

Le réveillon rassemble 16 personnes oncles, tantes et cousines (les cousins sont repartis à Saint Denis) en entrée des crevettes, des langoustines et des huîtres! Je mange tout ça avec grand plaisir (Hoo) !


Voilou, c'était donc un voyage peinard! Et le lendemain matin au travail... (Reveilles toi!)
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