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Début mai, me voilà de nouveau à Harstad pour une semaine. Changement d'hôtel, la bouffe de l'Arcticus laissant à désirer... (si on peut dire: surtout désirer de manger ailleurs, en fait) Sur les recommendations de Katia, une russe qui, comme moi, fait la navette entre son "port d'attache" (Moscou) et Harstad, je tente le Thon (l'hôtel thon). Au rez-de-chaussée se trouve une chaîne de resto basique/classique en Norvège. Egon: on n'y mange ni très bien, ni très mal. Bref, à part la moussaka sans aubergine, je n'ai pas été trop décue. ...Et puis, l'hôtel est au "fond du port" et j'ai une chambre avec vue sur le nord, donc le fjord et un mini-balcon. La classe! Surtout quand, mercredi matin, je découvre ca en ouvrant mes rideaux:
l'express pour Tromsø, départ à 7h tapantes
Cette semaine, je ne me serais pas ennuyée. Mardi soir, dîner avec Gunnar, un collègue d'Oslo venu pour 2 jours. Mercredi soir: soirée pêche! et jeudi soir: petit resto avec Rebecca et Richard, deux anglais qui après un passage chez Exxon Houston sont revenus en Europe. Ils ont tous les deux commencés lundi, elle dans mon équipe, lui dans celle d'Eirik qui se joint à nous pour la soirée.
Je reviens à la soirée pêche. J'ai découvert accidentellement, en papotant avec Vebjørn, qu'il possède un bateau avec quelques copains et va régulièrement pêcher. S'est ensuivie une invitation pour mercredi soir. Hallstein sera aussi de la partie et pour bien en profiter, on emprunte même le bateau de Statoilhydro, qui va "plus vite" et donc "plus loin". Je me fais donc un sandwich à 16h30 (l'heure du dîner en ce pays) et nous partons vers 17h. Ces messieurs s'occupant de la préparation de la ligne (ce qui, pour le plaisir des mouettes, inclue du tranchage de poisson pour les appâts), j'hérite avec plaisir de la barre et de la carte.
Lunde (på norsk), Lundi (en islandais)
Une heure et une centaine de macareux plus tard, nous atteignons la "zone de pêche". Un peu trop pressé, Vebjørn décide de larguer sa ligne de fond avant d'atteindre la pente et puis nous cherchons un haut fond pour pêcher "la morue": un fil de nylon, quelques hameçons et un gros poids au bout qu'on fait osciller de haut en bas. La première "prise" est pour moi (ou pas): une morue maline qui se libère à 20cm sous la surface (y'a 20m de fond)!
une scène typique: Vebjørn et Hallstein démêlent... le second ayant pêché ma ligne
On rentre finalement vers 23h, avec un résultat très faible: seulement trois poissons... et aucune photo digne de ce nom des amis Lunde.
Week-end "Pinse" (pentecôte) = trois jours chômés et du beau temps
Samedi, il fait chaud (ouah, le choc hier soir en rentrant de Harstad! 4 degrés à Evenes, 24 à Oslo!) et après les habituelles emplettes et emprunts à la bibliothèque, nous prenons le train à 13h, direction Hellvik. Dans le guide du Turistforening, on a trouvé une balade d'une dizaine de kilomètres avec une gare à chaque bout. L'ancienne route postale, maintenant fermée aux voitures, serpente dans les collines. Ombragée au début, elle est très vite surtout encadrée de rochers (des anorthosites pour les amateurs) et de paysages "désertiques".
A Ogna, on rejoint la côte. Petites criques dans les rochers, puis dunes et longues plages de sable blanc bordées d'une mer turquoise... J'enlève mes chaussures et finit la promenade les pieds dans l'eau. Elle est tout de même encore un peu froide pour la baignade (11-12 degrés, d'après yr.no)... en témoigne un unique baigneur qui sautille, de l'eau jusqu'au nombril, coudes levés... tandis que sur la plage, les bikinis s'exhibent... il faut parfaire le bronzage du skieur!
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