Fauvette grisette (Tornsanger)
Observée à Ims (Sandnes) (pentecôte 2010). Le mâle est gris, la femelle est plutôt brune.
Pouillot siffleur (Bøksanger)
Observé à Ims (Sandnes) (pentecôte 2010). Jaune et blanc, le mâle a un chant très évolué, et une gorge qui se gonfle et se dégonfle de façon impressionnante quand il chante!
Hirondelle rustique (Låvesvale)
On en a vu tout plein le week-end dernier (pentecôte 2010) à Ims (Sandnes). Dos bleu, gorge rouge et ventre blanc: super difficiles à photographier, étant donné leur vitesse!
Tarin des aulnes (Grønnsisik)
Lui aussi, c'est en Ecosse qu'on l'a pris en photo, avant d'en revoir à côté de Stavanger. Il vit surtout dans les pins. La femelle n'a pas la bande noire sur la tête.
Pinson des arbres (Bokfink)
C'est l'un des oiseaux les plus communs ici (au printemps-été, ils migrent en hiver), c'est pourtant en Ecosse qu'on en a pris plein de photos... avant de réaliser qu'on en voyait tout plein à Stavanger! Un effet du nouvel objectif?
Mésange noire (Svartmeis)
Celle-là, c'est en Ecosse qu'on l'a vue (Paques 2010).
Mésange charbonnière (Kjøttmeis)
On en voit souvent dans le jardin en ce moment.
Bergeronnette grise (ou hochequeue grise) (Linerle)
Très commune à Stavanger entre mars-avril et septembre-octobre, on ne l'a pas prise en photo de près plus tôt uniquement à cause du zoom de l'appareil. Elle migre vers le sud pour l'hiver.
Canard mandarin (Mandarinand)
Observé pour la première fois sur le Mosvatnet le 29 mai 2010. Originaire d'Asie, ce canard a été importé en Angleterre comme canard d'ornement aux alentours de 1830. De nombreux specimens se sont retrouvés dans la nature et ont essaimé dans les pays voisins.
La photo représente un mâle, on n'a pas vu la femelle...
Garrot à l'oeil d'or (Kvinand)
Aperçu l'an dernier à Bryne, c'est en Ecosse (Paques 2010) qu'on a pu le photographier.
Harle bièvre (Laksand)
Photos prises lors de nos vacances écossaises (Paques 2010).
Faisan
Photos prises lors de nos vacances écossaises (Paques 2010).
Cormoran (Storskarv)
Nous sommes plus habitué à le voir en mer, mais ce dimanche après-midi, il se régalait de poissons dans le Frøylandsvatnet (le grand lac de Bryne). (et mes photos étaient exceptionnellement nettes malgré la distance)
Grèbe huppé (Toppdykkaren)
De nouveaux estivants des lacs de Stavanger! Première observation mi mai lorsque nous achetâmes nos vélos. Mais qui dit achat de vélo, dit tests des vélos et donc on ne prend pas l'appareil photo... Après un tour de lac infructueux il y a deux semaines, Malgven, lors d'une promenade matinale, a pu les re-observer de loin il y a quelques jours.
Nouvelles photos (2010, Ecosse et Mosvatnet)
Lagopède alpin ou Perdrix des neiges (Fjellrype)
Tout a commencé lors du week-end à ski quand le samedi nous entendons des bruits de crapaud. Ne voyant rien hormis de la neige, Malgven emet l'hypothèse d'un vrai crapaud venu faire du ski tandis que je suppose que la neige craque bizzarement en Norvège. Ce n'est que le dimanche quand le même bruit retentit assez près que nous comprenons que celui-ci vient d'un oiseau. Vu le camouflage ce n'est pas étonnant que nous ayons eu du mal à le voir la veille!
Mouette rieuse (Hettemåke)
Elles sont arrivées à partir de fin mars et sont maintenant partout.
Canard Colvert
Le canard colvert est un des oiseaux que l'on voit le plus, il faut dire que nous avons une vue directe sur le Breiavatnet, lac du centre ville, où vivent une bonne quarantaine de colverts. Nous pourrions donc bien manger du canard à Noël! 
Mouette
Stavanger étant au bord de la mer, rien d'étonnant à ce que nous rencontrions des mouettes... en revanche que celles-ci imitent Jésus en marchand sur les eaux (gelées) cela a été une surprise!
Corneille mantelée
Malgven ne les aime pas, mais elles sont partout....
Et il faut que notre liste soit complète donc elles seront mêmes sur notre site!
Foulque Macroule (Sothøna)
La première photo date de l'une de nos premières promenades le long du Stokkavatnet, la seconde a été prise fin mai 2010 au Mosvatnet.
Poule d'eau
Nous avons reçu des avis comme quoi ce ne serait pas une poule d'eau, mais qui sait ce qu'est cet oiseau?
Héron
Nous en avons vu un un soir sur le Breiavatnet. Nous n'avions pas l'appareil photo, donc il nous faudra attendre un peu pour avoir une photo du spécimen celui-ci ayant du depuis rejoindre la France pour passer l'hiver.
Finalement nous l'avons recroisé à Amsterdam. Admirez les pauses de star et la démarche de shadok!
Cygne (Knoppsvana)
Chaque lac a son couple de cygnes avec les jeunes de l'année...
Cayuga et/ou hybride de colvert?
Pour la déterminations de ces spécimens nous avons mis les photos sur un forum de reconnaissance d'oiseaux où l'hypothèse de canards hybrides entre un colvert et un canard domestique a été retenue...
Pourtant le premier, sur la photo du haut dont les couleurs sont très sombres car la nuit était déjà tombée, ressemblait vraiment au Cayuga que l'on avait vu sur internet
Les autres canards étonnants en nous repenchant sur nos photos présentaient tous une tête de colvert version XXL.
T'inquiète Benoit, c'est ceux là qu'on a réservé pour Noël!
Cayuga sur internet
Fuligule morillon (Toppanda)
Et voici Riquet, notre copain du lac d'en bas, vu de jour. Notez la houpette bien soignée et la tenue "de pingouin" de Monsieur, tandis que Madame (et les enfants) sont discrètement BCBG, deux nuances de camouflage pour compenser le charme ravageur du père.
Pour plus d'informations suivez le guide.
Canard de Barbarie
Canard domestique (encore!) rencontré sur un quai d'Amsterdam
Photo: Blog de Pierre Gingras
Eider (Æfugl)
Buffon disait de lui: "C'est cet oiseau qui donne ce duvet si doux, si chaud et si léger, connu sous le nom d'eider-don..."
Ce canard, car c'en est un, ædar-fugl en islandais, edder en norvégien, se distingue de tous les autres canards marins, quels que soient l'âge ou le sexe, par sa corpulence (60cm) et sa silhouette.
Signes particuliers:
- Le bec: très fort à la base, il forme une ligne droite entre son extrémité et le haut du crâne.
- Le mâle: calotte noire sur la tête, une zone verte pâle sous l'œil et la nuque. Il est blanc dessus et noir dessous. La poitrine est également blanche, nuancée de rose. Les pattes sont verdâtres. (Elégant, pas vrai?) En plumage d'éclipse, le mâle est presque exclusivement marron (pour s'éclipser, il vaut mieux être discret).
- La femelle: moins tape-à l'œil que son mari, elle est entièrement brune, rayée de noir. Elle possède un bandeau un peu plus clair du bec à l'arrière de l'œil (petite coquetterie féminine).
- Le jeune: ressemble à sa mère (logique, non?).
- Le vol: battements entrecoupés de planés. Il décolle laborieusement après une course sur l'eau (vu sa corpulence, c'est pas étonnant).
Vie et mœurs
Ils se nourrissent essentiellement de coquillages et de mollusque (moules).
Il fréquente les côtes rocheuses du nord de l'Europe. C'est un migrateur partiel, beaucoup d'oiseaux restant à proximité immédiate des zones de reproduction. Les mâles adultes muent en juin, les femelles en août.
Les femelles font leurs nids sur les îles le long des côtes maritimes. L'espèce est presque aussi grégaire que les hommes: ils transforment la côte en grandes mégalopoles, avec des densités pouvant aller jusqu'à 1500 nids/ha! Le système d'élevage est proche du notre également: certaines femelles dirigent des regroupement de couvées ou "crèches parentales". Il n'est pas rare de voir plusieurs dizaines de canetons sous la surveillance de deux ou trois femelles. Vous imaginez l'énergie qu'il faut aux volontaires pour surveiller tous ces gosses ainsi que les prédateurs au rang desquels le goéland marin. Chaque femelle pond 3 à 5 œufs, mais seuls 10% des canetons s'envolent 10 semaines plus tard... quant à la proportion qui atteint l'âge adulte (deux, trois ou quatre ans si on compte la première nidification comme le rite de passage), cela semble être une donnée inconnue...
L'espèce est coloniale et les nids sont construits les uns près des autres. Ils sont garnis d'un duvet particulièrement fin et chaud (jusqu'à 90g par nid). Pendant longtemps, ce duvet a été activement ramassé par les habitants des côtes, qui le récoltaient pour leurs édredons en même temps qu'ils prenaient les œufs de la première ponte pour les consommer (le nom d'eider a donné celui d'édredon, Eiderdaun en islandais).